Rasha Salti est née en 1969 à Toronto. Elle est chercheuse, écrivain et curatrice d’art et de cinéma. Elle a co-organisé de nombreux programmes de cinéma dans des institutions publiques, notamment ArteEast, le Lincoln Center et le Museum of Modern Art de New York, et a collaboré avec des festivals de cinéma en tant que programmatrice, comme le Festival international du film d’Abu Dhabi et le Festival international du film de Toronto. Depuis 2017, elle commissionne des œuvres pour La Lucarne à Arte France, un programme dédié au documentaire expérimental. Ses projets curatoriaux ont été exposés dans de nombreuses institutions publiques internationales, notamment le Musée d’art contemporain de Barcelone, la Haus der Kulturen der Welt à Berlin, le Museo de la Solidaridad Salvador Allende à Santiago du Chili, le Musée Sursock à Beyrouth.
Edouard Mills-Affif est un documentariste français qui a réalisé une quinzaine de films documentaires, parmi lesquels :
La Cité des pieds noirs (La Cinquième, 52’, 1997), Au pays des gueules noires, la fabrique du Front national (France 3, 52’, 2003), Vu à la télé, la saga des immigrés (France 5, 2x52’, 2005), Ya Mamma (Radio Canada, 72’, 2008), Nouvelle vague (France 5, 52 mn, 2012), Bassin miné (Public Sénat, 78 mn, 2014), La Fiancée du Nil (France 3, LCP, 2 M Maroc, 63’, 2015), Les Raccrocheurs (Public Sénat, 68’, 2018), Dar Taliba (2M Maroc, France 3, 60’, 2020).
Docteur en histoire, il a enseigné à l’Université de Montréal, à l’Université Aix-Marseille, et à l’Université de Paris, où il est actuellement Maître de conférences au sein du master « Le documentaire : écritures du monde contemporain ».
Nadia Touijer, née à Tunis en 1976 à effectué ses études en montage à l’Insas Bruxelles.
Elle à assuré le montage de plusieurs films tunisiens et étrangers.
Elle à réalisé plusieurs films documentaires et fictions et assure le poste d’expert coaching en montage et réalisation sur des ateliers ou des projets en post production.
Jumana Manna est une artiste palestinienne qui travaille principalement avec le cinéma et la sculpture. Son travail explore la manière dont le pouvoir s'articule à travers les relations, en se concentrant souvent sur le corps et la matérialité en relation avec les récits de la construction de l’État et les histoires de lieu. Manna est titulaire d’un BFA de l’Académie nationale des arts d’Oslo et d’un MA en esthétique et politique du California Institute of the Arts. Elle à participé à de nombreux festivals et expositions, notamment au Festival international du film de Vienne, au BAFICI, à l’IFFR de Rotterdam, à la Tate Modern, à la 6ème Biennale de Marrakech et au Pavillon nordique de la 57e Biennale de Venise. Son documentaire de 2015 A Magical Substance Flows Into Me (présenté en première au Berlinale Forum, 2016) à remporté la compétition Films on Art, au New Horizons International Film Festival, Wroclaw. Manna a reçu le prix du jeune artiste palestinien de la Fondation A.M. Qattan en 2012, le prix Ars Viva pour les arts visuels et a été nominée pour le Preis der Nationalgalerie für junge Kunst en 2017.
Né à Dakar, Sénégal. En dehors de ses propres réalisations, collabore à l’écriture de scénarios, et enseigne dans différentes universités au Liban. Il a réalisé huit longs métrages : Beyrouth fantôme, Terra Incognita, Le dernier homme, 1958, La Montagne, La Vallée, Une rose ouverte/Warda et La rivière... ainsi que plusieurs « essais » et différents travaux en vidéo, dont Le voyage immobile, coréalisé avec Mohamed Soueid, L’encre de Chine, (Posthume), Son Image... Le Festival International de La Rochelle, les JCC Carthage et la Cinémathèque du Québec lui ont consacré une rétrospective. Auteur par ailleurs de différents textes publiés dans des revues spécialisées, et deux ouvrages : «fragments du Livre du naufrage» et «à contre-jour (depuis Beyrouth)».