Abdelmonem Chouayet est un acteur et metteur en scène tunisien né en 74, il est aussi enseignant de théâtre à l’institut supérieur d’art dramatique et anime régulièrement des ateliers pour enfants notamment à El teatro et au Rio.
Au théâtre il a mis en scènes des textes de grands auteurs tels que Jean Anouih ou Louis Calaferte, et a joué dans des pièces de Fethi Akkari, Taoufik Jebali, Taoufik el Ayeb et Atef Ben Hassine.
Au cinéma il a joué dans “Le prince” de Mohamed Zran, “Tendresse du loup” de Jilani Saadi, “Bastardo” de Najib Belkhadhi, “Mustafa Z” de Nidhal Chatta parmi beaucoup d’autres films qui lui ont valu le prix du meilleur acteur aux Journées Cinématographiques de Carthage en 2017

Dorothée Myriam Kellou est une journaliste et réalisatrice franco-algérienne. En 2019, elle a terminé son premier film documentaire «A Mansourah tu nous as séparés» sur la mémoire intime des déplacements forcés de populations civiles pendant la guerre d’Algérie, prenant pour point de départ la mémoire/l’oubli de son père. Le film a été présenté en première mondiale au Festival Visions du réel à Nyon en Suisse et a été projeté dans de nombreux festivals, dont l’IDFA à Amsterdam et les JCC en Tunisie. Il a reçu plusieurs prix, dont le prix des droits humains au FIDADOC à Agadir. En 2020, elle a cofondé le collectif Rawiyat pour soutenir les femmes réalisatrices de la région et de la diaspora.

Née en 1970 à Cologne, en Allemagne. Réalisatrice et productrice de films, commissaire d’exposition. Elle étudie l’histoire de l’art à Paris, Freiburg, Moskau et Berlin. Jusqu’en 2003, elle fait des études supérieures de cinéma à l’Académie des arts médiatiques de Cologne. Elle travaille depuis 2007 comme coéditrice de Revolver, revue de cinéma. Depuis 2011, elle est membre du comité de sélection de la section courts-métrages de la Berlinale. Elle a commissionné des programmes sur R.W. Fassbinder à Berlin, Harun Farocki et les cinéastes russes contemporains, principalement en collaboration avec les Goethe Instituts en Russie. En 2013, elle a fondé Sprechfilm et a sorti le documentaire Sex:Speak en 2015. Son dernier film, la fiction Come closer (2020), sortira en juillet 2021.

Meyar Al Roumi est né en 1973 à Damas (Syrie). Il a étudié aux Beaux Arts de Damas, puis à l’Université Paris VIII, et enfin à la FEMIS d’où il sort diplômé en 2001 comme directeur de la photographie. Il a réalisé plusieurs films documentaires: Un cinéma muet, (2001), L’attente du jour (2004), Le club de l’avenir (2006), et Six histoires ordinaires(2007) et un court métrage de fiction Le voyage de Rabia(2006). Il réalise son premier long métrage, Round Trip, (2012). Il vient de finir un documentaire grand format pour Arte, les visages oubliés de Palmyre.

Cinéaste et journaliste d’investigation algéro-américaine qui a réalisé des reportages internationaux pour la BBC, AlJazeera, VICE et CNN, entre autres. Son premier court-métrage sur les salons de coiffure «hijabi» pour HBO Documentary Films a été présenté en avant-première au Festival du film de Sundance 2018. Son premier long-métrage primé, THE FEELING OF BEING WATCHED, un documentaire enquêtant sur une décennie de surveillance par le FBI dans la communauté musulmane américaine d’Assia, a été présenté en première mondiale au Tribeca Film Festival 2018 et diffusé au niveau national sur PBS «POV». Assia a été nommée l’un des «25 nouveaux visages du cinéma indépendant» de Filmmaker Magazine en 2018, a été boursière de New America en 2019 et a été honoré en 2020 par le Livingston Award pour le reportage national. Assia est une invitée JustFilms 2020-2021 de la Fondation Ford, hébergée au Co-Creation Studio du MIT Open Documentary Lab, où elle itère son travail hybride le plus récent, une suite de son film alimentée par l’IA et co-créée par la communauté : le Inverse Surveillance Project. Elle est titulaire d’une maîtrise en journalisme de l’université de New York et est née à Alger, parle arabe et vient de Chicago.